récit d'un marathon
Pour une fois j’avais troqué mon VTT pour mes baskets, direction Florence en Italie pour son 23e marathon.
Accompagné du coach Patrick jean (www.vo2jean.com), Philipe et un serial coureur Pascal. La tache n’était pas facile, affronter les italiens sur leur propre championnat. On oublie pas non plus nos féminines qui nous ont accompagné dans notre périple, mais surtout qui ce sont attaquées aux boutiques.
Tout a débuté pas trop mal, arrivé vendredi en Italie, bon on ne parle pas des ampoules de la voiture qui ont grillés. Petite visite le samedi et bien sur réveil musculaire d’1h heuuuuu peut être 1h15, un peu trop pour mes pauvres jambes.
Dimanche matin, réveil 6h30, Pascal nous met déjà la pression, a fond déjà dans sa course il réalisera un chrono rêveur pour moi 2h42 pour finir 2e Français.
7h45, me voilà partis avec 3 peintres, c’est là que je me rend compte que je manque un peu de métier.
8h, les bus arrivent 1,2….3 toujours pleins, il va falloir se faire une place, on force l’entrée pour finalement se retrouver qu’avec des français, et oui plus de 600 au départ.
8h25, je me retrouve sur la ligne, pas trop dépaysé avec Patrick à mes côtés, 7500 furieux sur une ligne de départ, j’aperçoit furtivement les kenyans, les jambes brillent et il y a que des affûtés autour de moi.
9h, le pétard du départ, me voilà dans les tours, 500m d’entré avec un mal de jambes du de l’entraînement de veille, mon cœur affiche 160/170, je me cramponne aux ballons des 3h..
1h29 au chrono, et me voilà au semi, et là…….
Les ballons s’en vont, ils ont accélérés ou quoi ?ou suis-je, le mal de jambes devient persistant, ça m’apprendra de faire n’importe quoi à l’entraînement, les kilomètres défilent plus doucement, les minutes s’écoulent………
J’aperçois les filles sur le bord, quelques encouragements qui font du bien au cœur mais qui ne font pas revenir les jambes, j’avale les gels Squeezy, mais rien n’y fait. C’est là que l’on se dit que la journée va être longue.
J’aperçois un accompagnateur en vélo, l’idée me vient de lui piquer et pourquoi pas l’abandon, non trop d’heure de route et ma fierté en prendrait un coup.
Je calcul, 5 puis 6mn au kilomètre….combien ça va faire au final.
Je me fait doubler, doubler et redoubler 30, 35, 39km et là Patrick me revient dessus, le dernier kilomètre, long très long et pour finir sur le tapis rouge et passer une ligne d’arrivé qui m’a fait tant souffrir.
Un Chrono de 3h26, très moyen mais c’est déjà pas mal d’avoir finis. Comme on dit l’important c’est d’avoir participer…….Quand on sait que ça se gagne en 2h08.
Merci encore à tous pour se merveilleux Week-end, et je pense même j’en suis sur que ça sera pas mon dernier marathon.
Mais en attendant je vais m’en retourner au vélo car ça fait moins mal aux Jambes.

